Kiipix, Test et Avis : Que vaut cette imprimante mécanique ?

Kiipix

8.5

Qualité de fabrication et ergonomie

8.5/10

Application et utilisation

7.5/10

Qualité des photos

8.5/10

Qualité du papier

9.0/10

Rapport qualité/prix

9.0/10

Avantages

  • Bonne qualité de fabrication
  • Fonctionne sans batterie et sans connexion
  • Qualité de photo satisfaisante
  • Imprimante photo pas chère

À revoir

  • Photos un peu sombres
  • Utilisation pas super pratique

Test un peu différent aujourd’hui, puisque c’est une imprimante portable pas comme les autres qui est arrivée entre mes mains. L’imprimante Kiipix fonctionne en effet sans batterie, sans Bluetooth, ni câble, c’est en réalité un objet mécanique.

Ici, je vous donne donc mon avis sur son utilisation et sur la qualité des photos qu’elle produit. À l’heure du tout numérique, ce petit appareil (disponible ici) se démarque clairement de la concurrence par sa simplicité et son fonctionnement étonnante.

caracteristiques Caractéristiques techniques

  • Type de papier : Instax Mini
  • Format des photos : 86 x 54 mm
  • Temps d’impression : environ 30 secondes
  • Connexion : Aucune
  • Application compatible : Aucune
  • Dimensions : 16,5 x 14 x 10,2 cm
  • Poids : 320 grammes

 

kiipix imprimante pas cher

 

design-ergnomie Qualité de fabrication et design

Au déballage, on découvre un appareil plutôt moderne, avec une jolie forme et un matériau plastique de bonne qualité. Si vous demandez à vos proches de découvrir ce qu’est cet accessoire, je pense que personne ne sera capable de vous dire de quoi il s’agit réellement. Quoi qu’il en soit, cette imprimante est disponible en 3 couleurs différentes, bleu ciel, rose ou noir.

Sa taille est assez imposante pour un appareil fonctionnant sans batterie, ni système électronique. Elle est bien plus grande qu’une Kodak PM-210G et elle se rapproche assez d’une Canon Selphy CP1300 en terme d’encombrement. Elle est cependant assez légère, et semble plutôt robuste, on va pouvoir l’emporter assez facilement avec nous.

applications Une utilisation étonnante

C’est évidemment son utilisation mécanique qui la démarque de l’ensemble de ses concurrentes. La première chose à faire est d’insérer un paquet de films Instax Mini sous l’imprimante. Il y a une trappe facilement accessible. On tourne ensuite l’unique molette pour retirer le cache de protection.

On ouvre ensuite les deux battants, qui nous donnent accès à l’objectif, qui se déploie tout seul vers le haut. À l’intérieur, un cadre blanc va nous permettre de faire le cadrage. La technique est très simple, cette imprimante prend une photo de votre écran de smartphone, et fonctionne comme un appareil argentique.

On pose donc notre smartphone sur le haut de l’imprimante, en ayant pris soin de bien placer le cadre au bon endroit sur notre écran. Un petit miroir reflète le positionnement, pour qu’on s’assure d’avoir correctement cadré.

Il ne reste alors plus qu’à presser le petit bouton au bas de l’imprimante, ce qui déclenche le capteur mécanique. La photo est prise ! On doit alors tourner la molette pour faire sortir le film, puis patienter quelques secondes pour voir la photo apparaître.

L’utilisation n’est pas forcément très pratique au départ, mais on finit par s’habituer. Il est conseillé de mettre la luminosité de son smartphone au maximum, de bloquer l’écran pour ne pas qu’il s’éteigne juste avant la photo, et d’utiliser l’imprimante dans une pièce à faible luminosité.

 

kiipix test

 

design-ergnomie Format de l’image et qualité d’impression

C’est le format mini qui est utilisé, avec une taille 86 x 54 mm et une image de 46 x 62 mm. Ce petit format connaît un gros succès depuis plusieurs années déjà. Il séduit par sa taille qui se range aisément dans un porte-feuille et par son côté autocollant qui permet toutes les fantaisies que l’on souhaite.

Son prix reste en revanche assez élevé, avec environ 18 € pour 20 clichés, soit un peu moins de 1 € par photo. Si l’imprimante n’est pas chère du tout, le papier reste donc toujours un petit investissement.

qualite Qualité de l’impression

C’est donc une photo de l’écran de votre smartphone qui est prise par l’imprimante. Le résultat est plutôt pas mal, à condition de bien respecter les consignes du fabricant. On va donc bien éteindre sa chambre, et mettre la luminosité de notre smartphone au maximum. La précision est plutôt bonne, et elle va évidemment dépendre de la qualité de votre écran. Plus sa définition sera précise et plus la photo le sera aussi.

Les couleurs sont correctes, mais l’image est tout de même un peu plus sombre, notamment dans les contours. Quoi qu’il en soit, je trouve le résultat plutôt bluffant, et pas très éloigné de l’impression directe d’un appareil photo Instax. Pour de petites photos le résultat est satisfaisant

 

kiipix avis

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points-forts Points forts de l’imprimante TOMY Kiipix

  • Fonctionne sans batterie et sans connexion
  • La qualité de fabrication est sérieuse
  • L’impression est satisfaisante
  • Tout se fait manuellement, c’est mécanique
  • L’imprimante ne coûte vraiment pas cher

points-faibles Points faibles

  • Les photos sont un peu sombres
  • L’utilisation n’est pas très pratique au départ

conclusion Conclusion : Mon avis sur l’imprimante Kiipix

C’est vraiment une imprimante étonnante que nous propose le fabricant américain Tomy. La Kiipix est une imprimante portable, mais qui fonctionne de manière totalement mécanique. Il faut simplement placer correctement notre smartphone, appuyer sur un bouton et tourner une molette. L’utilisation n’est évidemment pas aussi pratique qu’avec un appareil électronique, mais ça reste relativement simple.

La qualité d’impression est séduisante. Ce n’est pas au niveau des meilleures imprimantes, mais pour le format Instax mini, c’est suffisant. La définition est bonne, mais elle dépend surtout de la qualité de votre écran de smartphone, plus l’écran est précis et plus la photo le sera aussi.

Quoi qu’il en soit, pour le prix (à vérifier ici), c’est une imprimante sympa et qui rencontre déjà un certain succès. Le mode de fonctionnement est étonnant à l’heure où tout est numérique et connecté. Ici, on revient un peu aux origines de la photo.

 

Emilie